Mais qui es-tu Laurent Bruxelles ?

C’est un karstologue et géoarchéologue français membre de l’INRAP, il est à l’association Grottes&Archéologies depuis 2015, il a notamment participé à Humans Origins in Namibia et Humans Origins in Mozambic & Malawi. Il travaille aussi et collabore avec divers organismes tels que le laboratoire TRACES de l’Université Jean Jaurès de Toulouse, le CNRS, l’Association Française de Karstologie et l’Université du Witwatersrand de Johannesburg. Il a notamment travaillé sur la datation du fossile Little Foot en Afrique du Sud. Laurent Bruxelles s’intéresse actuellement à la biocorrosion, notre adhérent Anthony Morel l’a suivi sur le terrain et à réalisé un article très intéressant : lire l’article.

Il reçoit l’ordre du mérite au grade de chevalier, décret du 31 décembre 2020.

Pourquoi un tel intérêt pour la biocorrosion ?

La biocorrosion est un terme assez nouveau dans le milieu archéologique, Laurent Bruxelles souhaite mettre en lumière ce processus qui consiste à montre l’évolution du paysage en milieu karstique principalement grâce aux chauves-souris.

La chauve-souris, par son mode de vie contribue à l’évolution de nombreuses cavités souterraines. Quand on sait que les essaims comportent souvent des milliers d’individus et que la présence des chiroptères sur terre remonte à des centaines de milliers d’années, on peut alors imaginer qu’elles ont eu un réel impact sur leur habitat. Une grotte est un environnement clos où la moindre perturbation prend des proportions très différentes de ce qui se passerait en surface.

Une de ses principales missions : comprendre les grottes

Pour ce faire, Laurent Bruxelles et son équipe doivent observer plusieurs formations pour ensuite comparer leurs histoires géologiques afin de voir si on trouve des points communs et certaines transformations morphologiques dues aux chauves-souris. Il est extrêmement difficile de savoir quelles sont les réelles causes des différentes transformations.

Par exemple, une roche calcaire peut-être creusée par l’eau, la pression ou la respiration de la chauve-souris.

Quand Laurent Bruxelles nous parle du Mas D’Azil

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Portrait d’adhérent : Anthony Morel

Son parcours professionnel

Anthony est entièrement autodidacte dans le domaine informatique, après 5 ans dans une association où il gère la partie informatique, il se met ensuite à son compte en proposant des formations et du développement web. Retrouvez son site internet : https://san.heraut.eu/

Pourquoi l’archéologie ?

C’est en arpentant le Gard, qu’Anthony se rend compte qu’énormément de choses sombrent dans l’oubli, par curiosité il commence à faire des recherches sur des cavités ou des ruines pour connaître leurs passées mais sans succès. Il se tourne alors vers l’archéologie qui est pluridisciplinaire et force la modestie. Lui aussi, à son échelle cherche des cavités oubliées ou mal localisées afin de les partager à la communauté.

Comment a-t-il rejoint l’association et quel est son rôle au sein de Grottes&Archéologies

à la suite de la série de vidéos sur le périple Human Origins in Namibia il découvre l’association. Curieux, il se rend à Festi’Dolmen, il y rencontre des personnes passionnées mais qui surtout prennent le temps de répondre à ses nombreuses questions ! Il est régulièrement en contact avec Laurent Bruxelles afin d’en apprendre toujours plus sur l’archéologie.

à l’heure actuelle, Anthony gère les adhésions. Nous le remercions fortement d’être impliqué dans l’association !