Le « documenteur » Le fils de Neandertal diffusé sur Arte le 1er avril en a surpris plus d’un !

François Bon et Nicolas Teyssandier (CNRS Laboratoire Traces), reviennent sur ce documentaire « poisson d’avril » et discutent, en archéologues préhistoriens, de la réalité scientifique du pourcentage de gènes néandertaliens qui perdurent dans les populations modernes.

Quelle est la signification de ce pourcentage qui pré-suppose, malgré toutes les migrations et métissages, qu’il puisse être défini à un moment donné un gène néandertalien « pur » ou un gène sapiens « pur » ? Quel sens donner à un pourcentage résiduel dans notre propre patrimoine génétique ? Ces quelques parcelles de Neandertal qui demeurent en nous, diluées au fil des millénaires, ont-elles un sens ?

Et que penser de la signification du choix du chiffre de 66 % par les auteurs du film ? François propose une explication qui doit être approfondie…